Je suis né à Jérablos, à la frontière turque, où l’Euphrate pénètre en Syrie. Le nom de Jérablos évoque une autre ville au sud, distante de 50 km, Hérapolis, Manbig aujourd’hui. Ce qui signifie en Grec la ville de la déesse Héra, mère de Zeus.
Je suis né en 1943, lorsque la France était encore mandataire sur la Syrie, donc avant l’indépendance en 1946.
Mon père était le gouverneur de cette petite ville. Et cette ville était parmi les premières villes qui ont accueilli les Arméniens fuyant le massacre de 1915.
J’ai d’abord étudié à l’école des Pères arméniens. Ensuite mes parents m’ont envoyé avec mes deux sœurs à Alep, pensionnaires chez les Sœurs jésuites des Sacrés Cœurs.
Nos parents ayant déménagé à Alep, on m’a inscrit à l’école des Frères maristes. J’ai fait une escapade de trois ans au Liban, au séminaire des Pères Paulistes à Harissa, près Notre Dame du Liban, puis je suis retourné à Alep pour obtenir mon bac.
Mes parents ayant déménagé à Alep, on m’a inscrit à l’école des Frères maristes. J’ai fait une escapade de trois ans au Liban, au séminaire des Pères Pauliste à Harissa, près Notre Dame du Liban, puis je suis retourné à Alep pour obtenir mon bac.
Une opportunité m’a permis de m’inscrire à la Faculté de médecine de Rabat (au Maroc) où j’ai suivi les cours jusqu’en quatrième année. Voulant obtenir un diplôme français je suis venu en France. Mais toutes les portes se sont fermées devant mon inscription. J’ai suivi alors des études de langue arabe à Censier (Paris3). Je me suis aussi marié (j’ai trois enfants).
Ensuite j’ai obtenu ma maîtrise, et mon DEA à l’Université de Bordeaux 3. Je n’ai pas terminé mon doctorat ; mais le travail accompli sortira sous la forme d’un livre, incessamment.
Pendant que je faisais mes études de médecine j’enseignais déjà l’Arabe, d’abord dans une école chrétienne privée, ensuite j’ai donné des cours particuliers. Quand je suis arrivé en France j’étais rodé pour enseigner l’Arabe dans les Écoles privées de Paris, après avoir suivi un stage pédagogique (IFG, France Horizon, Kuwaiti French Bank, Centre culturel syrien, et l’École des Télécoms).
J’ai aussi travaillé, pendant cinq ans, au Bureau Culturel de l’Ambassade de Syrie à Paris.
Ayant déménagé à Montpellier j’ai enseigné la langue arabe à l’École de Commerce, et dans les Maison Pour Tous. Ensuite, après des émissions radiophoniques sur Radio Clapas, où je prodiguais des cours de langue et de civilisation arabes on m’a proposé des contrats avec l’Université Paul Valéry, la première fois en 1995. Et l’Association attachée à l’université Paul Valéry, l’UTT (Université du Tiers Temps) m’a signé un contrat de dix ans.
L’UPV m’a envoyé quatre fois, effectuer des missions à Djibouti, pour enseigner la civilisation et la littérature arabe à l’École Normale Supérieure, et chaque mission durait un mois. (Fin du contrat entre UPV et Djibouti en l’an 2000).
J’ai organisé une douzaine de voyages pour mes élèves, surtout de l’UTT, en Syrie, en Syrie-Jordanie et en Syrie-Liban, avec une excellente agence de voyage d’Alès, Océanides.
Je quitte l’enseignement à l’Université Paul Valéry en août 2008, c‘est un départ à la retraite, mais je continue à donner des cours à l’Université du Tiers Temps, (deux ans), dans des écoles de commerce (ESICAD, ESARC, IDRAC, IMLS…) et dans mon Comité de quartier (Les Amoureux de Candolle).
Par ailleurs j’ai toujours effectué des traductions, dans tous les domaines :
* un Manuel de téléphonie électronique des Télécoms françaises, pour l’enseignement aux Télecoms du Yémen
* un Manuel de lutte contre les acridiens (sauterelles) effectué pour le CIRAD
* un Conte traduit de l’arabe contant l’histoire du cheval de Hatem Taiy, paru chez Larousse (1986)
* un travail collectif pour l’Association Offre Joie, à Montpellier
* un livre : « Fables et contes traduits de la littérature arabe ancienne », paru chez l’Harmattan en 2002
* un roman traduit de l’arabe par mes élèves et moi-même : « Elle dans ce monde », de l’écrivaine syrienne Haïfa Bitar, paru chez l’Harmattan en juin 2020
* un dictionnaire commerce-économie-finances… est en préparation
* et bientôt un livre traduit de deux œuvres de l’écrivain syrien : Sabah Muhieddin : « Le retour » et « la Symphonie inachevée », à la maison d’édition Pétra, à Paris.
Consultez mon Curriculum Vitae.
Mes coordonnées :
30 rue de l’Université
34000 Montpellier.
Tel : 04 67 60 48 98 – 06 82 46 68 82
Mon email : touma.fahd@gmail.com , fahd_touma@yahoo.fr
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